Coups de cœur littérature
Littérature française


"Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre."
C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXè siècle. A dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces. Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria la servante. Jusqu'au jour où apparaît Emeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés, "car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles."
Après le succès d'Une bête au paradis, Cécile Coulon, 31 ans, signe ici son huitième roman. Elle est aussi l'autrice de Trois saisons d'orage, ainsi que d'un recueil de poésie, Les Ronces.

Depuis que le soleil ne se lève plus, la vie s'éteint à petit feu. Rosie craint pour la santé de son grand-père Edmond, qui pousse des quintes de toux à arracher des séquoias.
Du haut de ses treize ans, elle décide de trouver un moyen de ramener le soleil et part sur son vélo Harley à sa recherche. Mais sa bonne volonté ne suffit pas. Après avoir échoué à convaincre Noé, l'homme le plus riche du monde, de l'aider, elle se lance dans une épopée qui lui fera croiser la route de Crépuscule, un paria au grand coeur, Aube, son ange gardien, Vénus, la femme la plus belle du monde, le fameux Famos, Ilra la magicienne et son mari le Chat Cinno, Momo le pêcheur, un sonneur de cloches et même des éléphants footballeurs.
Mais qui va réussir à réveiller le soleil ?
Dans ce premier roman lumineux, Oxmo Puccino s'empare de l'énergie de la jeunesse pour pointer l'urgence écologique, la vanité de la célébrité, le vertige des passions. Avec humour, poésie et tendresse, il nous offre surtout une histoire d'amour et d'amitié, une quête initiatique entre Le Petit Prince et Tim Burton.

Sur l’enfance orpheline et l’amour en fuite, voici le troisième roman d’un auteur au talent fort et singulier, multi-primé.
Joseph est un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend. Mais qui, et pourquoi ?
Alors qu’il a seize ans, l’adolescent est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n’y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés. Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances.
Jusqu’à la rencontre avec Rose.

Il a suffi d’une toute petite minute, et la vie de Madeline a basculé.
C’était une nuit de 1995, elle avait 17 ans et fêtait la nouvelle année. Que s’est-il passé dans cette salle de bains où elle s’était enfermée avec sa meilleure amie ? Vingt ans après, Madeline sort de prison. Personne n’a jamais su la vérité sur le drame de cette fameuse nuit. Elle a effectué sa peine jusqu’au dernier jour.
Comment reprendre le cours de cette vie interrompue ?
Parler à des gens qui ne savent pas de quoi on est coupable ?
Renouer avec une petite soeur qu’on n’a pas vue devenir adulte ?
Vivre et y trouver un sens ?
Mad va chercher le bon chemin, pas après pas, dans les dunes des Hamptons, dans les jardins des belles maisons qui l’embauchent, dans les précieux gestes d’entraide. Et grâce à sa mère, au-delà de ses mystères, grâce aussi à Ezra, le cuisinier qui ressemble à un pirate, peut-être Madeline acceptera-t-elle un jour qu’on puisse l’aimer quand même…
Sans doute le roman le plus fin et le plus bouleversant

« Je m’appelle Virginie. Aujourd’hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.
Nina me méprise. Quant à Etienne, c’est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l’enfance. Je ne me suis jamais attachée qu’à ces trois-là. »
1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?
Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au cœur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.
Ses précédents romans, Les Oubliés du dimanche et Changer l’eau des fleurs, ont connu des succès mondiaux, totalisant plus de deux millions d’exemplaires, traduits dans une trentaine de pays. En 2018, elle a été récompensée par le prix Maison de la Presse et le prix Choix des Libraires du Livre de Poche ; en 2019, par le prix des Lecteurs.

Prix les Inrocks du premier roman
Je m'appelle Fatima Daas. Je suis la petite dernière. Celle à laquelle on ne s'est pas préparé. Française d'origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J'écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. L'amour, c'était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi.
Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j'avais besoin et ce qu'il me manquait. Je m'appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

Son nom est Liv Maria Christensen.
Elle fut l'enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l'amoureuse du professeur d'été, l'orpheline et l'héritière, l'aventurière aux poignets d'or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d'épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d'avant ? Faut-il mentir pour rester libre ?
Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d'une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l'intime, les jeux de l'apparence et de la vérité.
Née en 1987 à Nantes, Julia Kerninon est l'une des voix importantes de la nouvelle génération d'autrices. Ses précédents livres ont été couronnés de nombreux prix, salués par la critique et traduits à l'étranger. Avec ce cinquième roman, elle affirme encore son talent.

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?
Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples.
Gros, gros gros coup de ceur. Un livre splendide, bouleversant. Mon livre de l’année 2018, une claque magistrale. Bulledop, C’est au programme.
Un contraste entre rire et larmes qui fait mouche. Baptiste Liger, Lire.
Tonnerre d’applaudissements. Et, croyez-nous, le mot « tonnerre » n’est pas trop fort. Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise.
"À couper le souffle". Christophe Rivet-Maris, Unidivers.
"On nage en plein bonheur". Nathalie Dupuis, Elle.
Prix Maison de la Presse 2018.
Notes Biographiques :
Photographe et scénariste, Valérie Perrin travaille avec son époux, Claude Lelouch. Les Oubliés du dimanche est son premier roman.

Prix Goncourt des lycéens 2020
Finaliste du Prix Goncourt 2020
Prix Orange du livre en Afrique 2019
Prix de la meilleure auteure africaine 2019
Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.
Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée a` son amour pour être mariée a` l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa sœur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience !
C’est le seul et unique conseil qui leur est donne´ par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles a` se libérer ?
Mariage force´, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaïli Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.
Poésie

Fabienne Hégron est née à Montbert en 1960.
Autodidacte passionnée par la lecture depuis
son plus jeune âge, elle aime jouer avec les mots,
les organiser à sa guise pour le plaisir d’exprimer
un ressenti.
C’est à l’âge de 12 ans que lui vint l’envie d’écrire.
Son cahier bleu à spirales devient l’unique
confident de ses rêves, comme des malaises de
son adolescence.
A 16 ans, Fabienne entre dans la vie active, pose alors provisoirement sa
plume dans le seul but de subvenir à ses besoins. Puis occupe différents
emplois, plus ou moins “passionnants” les uns les autres, jusqu’à ce jour où,
contactée par un magazine, elle devient rédactrice d’articles professionnels.
Tout en continuant à écrire des poèmes, pour ses amis ou collègues la
sollicitant très régulièrement pour embellir certains événements de leur
vie.
Des mots poétiques en filigranes indispensables à son équilibre...
Plus tard, Fabienne décide de s’investir plus intensément dans l’écriture,
et devient biographe pour les particuliers, tout en continuant ses
participations écrites pour divers magazines.
Dans ce recueil, Salicornes et Calissons, Fabienne dit son amour pour la
nature et la mer plus particulièrement, les souffrances de l’enfance et les
amis trop tôt disparus.
In fine, Fabienne nous offre quelques poèmes fantaisistes à sa façon.
Une poésie agréable où images et sentiments se succèdent, sans jamais
laisser le lecteur indifférent…
Récit

Récemment, un ami me faisait remarquer que j'avais fait
mon coming-out en racontant mon histoire. Oui, en
racontant la (belle) histoire vécue depuis le décès de ma
maman, j'assume et je m'expose, tout simplement parce
que j'ai aujourd'hui la certitude que la vie se poursuit
après la mort, et j'ai le désir de transmettre ce message.
La vie est faite de tant de choses qui ne se voient ni ne
s'expliquent pas. Une réalité invisible pourtant bien
présente même si, oui, la science n'est aujourd'hui pas
en mesure de la valider. Et c'est bien là que le bât
blesse, avec ce que cette non validation entraîne de
croyances, de doutes, de jugements, de peurs...
Par le passé, un certain nombre de grands scientifiques
n'ont pas hésité à remettre en cause leur savoir et les
connaissances officielles, en énonçant la probabilité
voire la certitude d'une vie après la vie et d'une réalité
allant bien au-delà de notre réalité matérielle.
Littérature étrangère


Long de plus de trois mille kilomètres, le Yukon traverse le Canada et l’Alaska avant de se jeter dans la mer de Béring. Chaque été, depuis la nuit des temps, les saumons royaux (ou chinooks) remontent ses eaux pour retourner pondre et mourir sur leur lieu de naissance. C’est l’un des derniers endroits sauvages de la planète.
En entreprenant ce long et difficile voyage en canoë afin d’accompagner les saumons dans leur migration, Adam Weymouth souhaitait constater les effets du réchauffement climatique sur une nature presque vierge et coupée de tout. A terme, c’est l’existence même du saumon royal qui est menacée, mais aussi celle des communautés autochtones qui dépendent de lui, et dont l’auteur dresse un portrait inoubliable. S’interrogeant sur notre relation de plus en plus complexe avec le monde vivant, il nous offre le récit captivant d’une aventure extraordinaire, et nous invite à une immersion élégiaque au cœur des mystères de la vie.

Dans un village situé au fin fond d'une vallée montagnarde norvégienne, la femme du propriétaire de la grande ferme Hekne est morte en couches après avoir donné naissance à des sœurs siamoises. Les filles, soudées par la hanche, mais joyeuses et vives d'esprit, ont peu à peu manifesté un talent hors norme, celui de tisser à quatre mains des œuvres somptueuses et d'autant plus appréciées que, dit-on, les images et situations qu'elles ont mises en scène se sont avérées prémonitoires. À leur mort prématurée, leur père a fait fondre tout le métal d'argent de la ferme pour fabriquer deux cloches dont il a fait don à la magnifique église en bois debout du village. Depuis lors, leur chant mélancolique et singulier résonne dans la vallée pour annoncer le début de la messe ou, parfois, un danger imminent.
Plusieurs siècles se sont écoulés lorsque se présentent au village deux jeunes hommes : un nouveau prêtre, bien décidé à laisser une empreinte de modernité sur son passage, et un chercheur allemand en architecture venu étudier le joyau de la vallée que constitue l'église en bois debout. Les deux cloches sont menacées, tout comme le cœur d'Astrid, la descendante de la famille Hekne, qui va devoir faire un choix entre les deux prétendants et lutter pour préserver l'héritage familial...

La Tante Encarna porte tout son poids sur ses talons aiguilles au cours des nuits de la zone rouge du parc Sarmiento, à Córdoba, en Argentine. La Tante – gourou, mère protectrice avec des seins gonflés d’huile de moteur d’avion – partage sa vie avec d’autres membres de la communauté trans, sa sororité d’orphelines, résistant aux bottes des flics et des clients, entre échanges sur les derniers feuilletons télé brésiliens, les rêves inavouables, amour, humour et aussi des souvenirs qui rentrent tous dans un petit sac à main en plastique bon marché.
Une nuit, entre branches sèches et roseaux épineux, elles trouvent un bébé abandonné qu’elles adoptent clandestinement. Elles l’appelleront Éclat des Yeux.

Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents.
Perdu dans l’immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l’entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte, Indien Méchant et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants : un journaliste qui conduit une voiture sans freins et cherche des sous-marins nazis, des trinitaires anthropophages qui renoncent à la viande, des jumeaux évangéliques boliviens gardiens d’un Train fantôme, un garagiste irascible et un mari jaloux…
Au milieu de ces routes où tout le monde semble agir avec une logique digne d’Alice au pays des merveilles, Parker tombe amoureux de la caissière d’une fête foraine. Mais comment peut-on suivre à la trace quelqu’un dans un monde où quand on demande son chemin on vous répond : « Vous continuez tout droit, le jeudi vous tournez à gauche et à la tombée de la nuit tournez encore à gauche, tôt ou tard vous allez arriver à la mer » ?
Ce fabuleux premier roman est un vrai voyage à travers un mouvement perpétuel de populations dans un paysage dévorant, auquel le lecteur ne peut résister.